Génération autodérision ?

8 mai 2011

"Les lois de l'humour sont très sévères : on ne peut pas se moquer des victimes, des noirs, des homos, des musulmans, des juifs, des handicapés... moi je dis : de qui se moque t-on ?"

Philippe Geluck (auteur Le Chat)

"On ne se moque pas de qui rit de lui-même."

Séneque

Alors que pendant des décennies, le personnage du héros qui assume son image était l'idéal à atteindre, nous voyons fleurir aujourd'hui de nombreux phénomènes d'autodérisoon. Faut-il y voir une façon détournée de s'excuser ou un moyen paradoxal de se valoriser ?

Till l'espiègle, personnage de la littérature allemande est parmi les premières figures de l'autodérision.
La publicité en abuse : Juvamine en fait sa nouvelle campagne de pub, Volkswagen l'avait déjà utilisé face à l'argument de l'écologie et j'ai trouvé une publicité pour les serviettes hygiéniques qui ridiculise toutes les autres...

Volkswagen joue sur l'autodérision et l'honnêteté

Les femmes l'utilsent sans retenue pour faire rire et se faire une place face aux hommes dans le monde très masculin de l'humour (un article pertinent sur le sujet)
En politique aussi, elle peut trouver sa place, pour exemple, un article defrance Info.com qui parle d'Obama et un article du Républicain Lorrain à propos de la Belgique
Au cinéma, les exemples sont très nombreux à venir casser l'image habituelle du héros : Jean Claude Van Damme et son film JCVD, Bienvenue chez les Chtis qui remet en question et valorise toute une région, Hancook qui présente un anti-héros dans toute sa splendeur !