Sommes nous faits pour courir ?
Diffusé il y a quelques semaines sur Arte,
ce reportage est en accès libre par ici
et tente de répondre à la question
"sommes nous faits pour courir ?"
Diffusé il y a quelques semaines sur Arte,
ce reportage est en accès libre par ici
et tente de répondre à la question
"sommes nous faits pour courir ?"
Analyse critique proposée en classe autour de cette vidéo qui circule sur le net depuis cet été :
A partir d'une diffusion en classe, voilà les questions aui ont été posées :
Etude complétée par ce corpus de documents et ces vidéos commentées :
Oeuvre figurant au bulletin officiel, voilà quelques éléments de présentation. Et à défaut de pouvoir en présenter un extrait de bonne qualité, je propose l'intégralité de la pièce Art du même auteur, dont les dialogues sont particulièrement riches.
Réflexion du jour : voilà quelques mois que je réfléchis à ce deuxième thème que nous impose le bulletin officiel et sur lequel il va falloir travailler, dès décembre, quand le thème du sport aura été exploité en long, en large et en travers. Je cherche depuis des mois des portes d'entrée, des axes de réflexion et je nourris quotidiennement mes deux sites de pistes permettant à tous les visiteurs d'y trouver des réponses à leurs questions.
Ces deux sites, j'y pense depuis longtemps, sont une vraie mise en abyme de ce deuxième thème. J'y partage mes idées, j'y travaille, sans n'avoir que rarement de retours. Comment parler alors d'échange puisque la majorité des visiteurs de passages restent dans l'anonymat, dans l'ombre, de l'autre côté de l'écran. Et pour aller plus loin sur ce chemin, je reviens en arrière, et je repense à mon objectif premier : créer une zone de "dialogue" avec mes étudiants, tous en formation en alternance, que je n'ai donc pas la chance de voir aussi régulièrement que d'autres.
Je voulais ce blog comme un salon de conversation. Il n'est jamais devenu ce que j'avais espéré. Tout d'abord car mes étudiants, pas toujours très concernés, y sont rares et ce sont d'ailleurs plus des enseignants qui viennent errer ici à la recherche de supports de cours ou de progressions. Ensuite parce que de dialogue, il n'y a pas. Il n'y a pas d'échange. Je produis et je donne sans savoir si je suis lue, sans savoir si cela est utile et en n'ayant que de rares retours. Les seuls éléments de "conversation" que je peux avoir se situent au niveau de mes statistiques, qui me permettent de savoir combien de visiteurs passent au quotidien, d'où ils viennent et comment ils sont arrivés ici. Les dites statistiques explosent à la veille des examens et en période de rentrée scolaire Mais ces lecteurs restent silencieux. Je me sens parfois comme "en vitrine", derrière une vitre, qui ne permet pas d'interactions. Il ne s'agit finalement que d'un monologue, pire, d'un dialogue à sens unique. Vox clamantis in deserto.
Et pourtant (comment l'expliquer), je continue. Sans doute car il s'agit finalement davantage d'une conversation avec moi-même. Comme l'est sans doute un blog pour beaucoup, qui y étalent leur quotidien, qui y structurent leur pensée, qui y notent des souvenirs, comme ils l'auraient fait autrefois dans un journal intime. L'intimité semble aujourd'hui disparaître bien que préservée artificiellement par cette "vitre" dont je parlais plus haut...
Je retrouve des bribes de cette réflexion sur quelques sites
*La mise en abyme — également orthographié mise en abysme ou plus rarement mise en abîme1 — est un procédé consistant à représenter une œuvre dans une œuvre du même type, par exemple en incrustant une image en elle-même