Le vêtement, symbole ou objet de subversion.

Tout part d'une histoire de jupe. Je lis un article sur le port de la jupe en Algérie, sujet de polémique, il y a quelques mois déjà (Les explications pour mieux comprendre l'affaire). Je repense alors à la Journée de la jupe, ce film avec Isabelle Adjani qui campe un professeur, critiquée parce qu'elle souhaite porter une jupe.

Je réalise sur les jours qui suivent que la jupe et les vêtements féminins sont soumises à des polémiques répétées :

• Des Marocaines ont été jugées pour avoir porté des jupes
• Jenifer Lopez a été attaquée en justice pour avoir porté une tenue trop provocante au Maroc
• La question récurrente du voile est mise en lien avec le féminisme
• Imposer le port du voile à sa compagne, est-ce une forme de virilité ?
• Et la burqua dont les femmes se libèrent questionne, mais peut-on vraiment parler d'émancipation ?
• Le Monde lève d'ailleurs le voile (sans mauvais jeu de mots) sur la confusion qui peut planer sur ces deux accessoires
• La fourrure, elle aussi, ne cesse de revenir sur le devant de la scène pour agiter les désaccords
• Des Israéliennes, de leur côté, manifestent pour le port du short au lycée
• Et la petite culotte est récemment même utilisée pour faire passer un message à nos ploitiques
• Alors que le soutien gorge de Najet Vallaud Belkacem suscite des réactions misogynes
• Et que la jupette devient le symbole de la lutte contre le harcèlement de rue

Les vêtements masculins, quant à eux, ne créent que rarement polémique :

• Même si l'on a beaucoup entendu parler de chemise les derniers temps
• Et même de slip !

Le cinéma a lui aussi souvent exploité les vêtements pour en faire des thèmes centraux

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